
Une révélation poignante de Mirko Pogačar dévoile les sacrifices qui ont forgé une légende.
Dans une histoire qui a bouleversé la Slovénie et le monde du cyclisme, Mirko Pogačar, père du champion du Tour de France Tadej Pogačar, a enfin révélé la vérité cachée derrière l’ascension fulgurante de son fils : la famille Pogačar a failli tout perdre pour soutenir le rêve du jeune garçon de devenir cycliste professionnel.
Les larmes aux yeux lors d’une récente interview, Mirko a confié : « Nous étions prêts à vendre la maison pour rembourser nos dettes à cause de la passion de Tadej pour le cyclisme. »
Un moment d’émotion brute, qui a levé le voile sur le succès éclatant de Tadej et révélé les immenses difficultés qui ont jalonné son parcours vers la gloire.
Selon Mirko, les difficultés financières de la famille ont commencé bien avant que Tadej ne soit reconnu comme un prodige. Installés à Komenda, petite ville slovène, les Pogačar étaient une famille ordinaire aux rêves extraordinaires.
« Un soir, nous étions assis autour de la table », se souvient Mirko, la voix brisée. « Nous avons compté chaque centime, chaque pièce, pour voir si nous pourrions financer sa prochaine course. Nous étions déjà endettés, et je me souviens de ma femme, Marjeta, qui disait : “S’il faut vendre la maison, on le fera. Il mérite sa chance.” »
Tadej, qui n’avait que neuf ans à l’époque, ne pouvait pas comprendre la gravité de cette décision. Ce qu’il comprenait, en revanche, c’était la force de sa propre détermination. « Il avait déjà perdu son entraîneur, son billet pour une course européenne junior, et même le vélo qu’il empruntait au club », raconte Mirko. « Mais quand je l’ai vu gravir Krvavec, les yeux brillants de foi, j’ai su : il fallait prendre ce risque. »
Mirko travaillait dans une usine de chaises et faisait souvent des heures supplémentaires pour financer l’entraînement et l’équipement de Tadej. Sa femme, Marjeta, cumulait les emplois, allant jusqu’à apprendre le français pour mieux communiquer avec les sponsors et les équipes. Chaque dépense, de la nutrition aux voyages, était un pari que la famille assumait pleinement.
« Il y avait des jours où nous n’avions plus un sou », poursuit Mirko. « Mais nous nous disions : si ce rêve est fait pour nous, il se réalisera. Sinon, au moins nous saurons que nous avons tout donné à notre fils pour qu’il puisse vivre sa passion. »
Voisins et amis se souviennent d’avoir vu le jeune Tadej s’entraîner à vélo sous la pluie et la neige, avec des chaussures usées. « Il ne se plaignait jamais », raconte un ami de la famille. « Il souriait et pédalait encore plus fort. On voyait bien qu’il était destiné à quelque chose de plus grand. »
Ce « quelque chose de plus grand » est devenu réalité lorsque Tadej Pogačar a accédé à la célébrité internationale en remportant le Tour de France à seulement 21 ans. Ses victoires en 2020 et 2021 l’ont transformé, d’un garçon de province, en l’un des plus grands cyclistes de sa génération.
Pourtant, derrière ces maillots jaunes se cachait une histoire d’unité familiale, de foi et de souffrance – une histoire que peu connaissaient jusqu’à présent.
« Quand je l’ai vu porter du jaune à Paris », a dit Mirko d’une voix douce, « je me suis souvenu des nuits où nous n’avions pas les moyens de réparer la voiture, des jours où je vendais des outils de la remise pour lui acheter des pièces détachées. J’ai pleuré, non pas parce qu’il avait gagné, mais parce que je savais ce qu’il avait fallu pour y arriver. »
Le monde du cyclisme, déjà conquis par le talent de Pogačar, a été profondément touché par cette révélation. Ses pairs et les fans de toute l’Europe ont salué la résilience de la famille, qualifiant leur histoire de « véritable histoire de sacrifice, d’amour et de foi ».
Aujourd’hui, la famille Pogačar vit confortablement, mais elle n’a pas oublié ses origines. « Nous gardons toujours la vieille clé de la maison », a dit Mirko avec un sourire. « Cela nous rappelle d’où nous venons : les plus grandes victoires se construisent sur les plus petits sacrifices. »
Le parcours de Tadej, des ruelles étroites de Komenda aux Champs-Élysées, n’est pas seulement une histoire de grandeur sportive, c’est un témoignage de la force de l’amour familial.
« Nous n’avons jamais été riches », conclut Mirko. « Mais nous étions riches de cœur, et c’était suffisant. Car quand votre enfant a une passion dans les yeux, on ne compte pas les sacrifices, on éclaire son chemin. »
Des pièces de monnaie comptées sur la table de la cuisine au trophée le plus convoité du cyclisme, l’histoire de la famille Pogačar rappelle au monde que les champions ne naissent pas dans le luxe, ils se forgent dans l’amour, le sacrifice et le courage de rêver quand il n’y a plus rien à perdre.








